Parfois qualifié de mal du siècle, le terme anglo-saxon “burn-out” figure aujourd’hui dans tous les dictionnaires français. Par exemple, le Larousse souligne l’origine professionnelle de ce mal-être : “syndrome d’épuisement professionnel caractérisé par une fatigue physique et psychique intense, générée par des sentiments d’impuissance et de désespoir”.
Sa traduction littérale signifie brûler de l’intérieur, se consumer. Entre stress du quotidien, sensation de surmenage, pression sociale, professionnelle et familiale, le cap du burn-out est vite franchi.
Si ce fléau touche particulièrement celles et ceux qui travaillent trop, il existe plusieurs types de burnout : professionnel, émotionnel, parental, brown-out ou bore-out. On peut même dire qu’il y a autant de formes que de victimes qui représentent entre 5 et 10% de la population.
Dans cet article, on vous explique tout ce qu’il faut savoir sur le burn-out, notamment ses symptômes, ses différentes formes, ses causes. On vous donne également des conseils pour agir en prévention et en soutien.
Quels sont les principaux symptômes du burn-out ?
Le burn out correspond à une usure à petit feu, une sensation de surmenage qui monte crescendo. Il découle d’un stress excessif et répété qui se transforme progressivement en stress chronique qui pompe toute votre énergie. Il s’agit d’un épuisement qui affecte d’abord le moral, puis les capacités physiques et intellectuelles.
Les symptômes qui indiquent que votre burnout est sévère
Les symptômes du burnout sévère sont à la fois d’ordre psychique, émotionnel, physique et cognitif :
- Épuisement émotionnel,
- Hypersensibilité,
- Isolement social et repli sur soi,
- Dépersonnalisation ou cynisme,
- Désengagement et démotivation,
- Dépréciation, doutes sur ses compétences,
- Anxiété,
- Tristesse,
- Manque d’entrain,
- Comportement agressif, irritabilité,
- Troubles du comportement alimentaire,
- Addictions,
- Asthénie (fatigue),
- Troubles du sommeil,
- Tensions musculaires ou articulaires, troubles musculo-squelettiques,
- Troubles digestifs et maux de ventre,
- Céphalées,
- Vertiges,
- Infections fréquentes,
- Troubles cutanés,
- Troubles de la mémoire, de l’attention et de la concentration,
- Troubles des fonctions exécutives : penser, s’organiser, apprendre…
Le test Maslach ou questionnaire CBI permet de déterminer si vous avez les symptômes d’un burn-out. En cas de doute, vous pouvez également en parler à votre médecin.
Les symptômes qui font plutôt penser à une dépression qu’à un burnout
Il existe des symptômes communs entre les personnes victimes de burn-out et dépressives, notamment ceux liés à l’humeur. En effet, les deux se sentent tristes, moroses et perdent confiance en elles.
Néanmoins, le degré de tristesse varie. Dans le cas d’une dépression, la tristesse se caractérise comme une douleur constante, quasi-permanente, à la fois intense et sourde. Le motif de la tristesse n’est pas connu, ni précis. On perd le goût des choses et des rapports humains.
Une autre différence entre le burn-out et la dépression réside dans la perception du temps. Les personnes surmenées ont tendance à être hyperactives et à accumuler le nombre de tâches en une seule journée, alors que les personnes dépressives n’ont pas vraiment de notion du temps. Ces dernières se sentent davantage spectatrices du temps qui passe et de leur vie. Elles sont dans l’évitement et ont le sentiment d’être hors du temps.
En situation de burnout, on est souvent irritable, rapidement agacé. On ne supporte pas les autres, que ce soient les proches ou les collègues. Au contraire, quand on souffre de dépression, les autres n’ont pas d’importance, on est davantage dans l’indifférence.
La dépression se caractérise principalement par des symptômes psychologiques comme une grande tristesse inexpliquée qui dure longtemps, des idées noires, des ruminations, voire des pensées suicidaires.
Quels sont les différents types de burn-out ?
Il n’y a pas un, mais des “burn-out”.
L’épuisement professionnel : le type de burnout le plus connu
Le plus connu et répandu des burn-outs se caractérise par un épuisement professionnel.
Plusieurs facteurs liés aux conditions de travail y contribuent tels que :
- La charge de travail,
- La pression temporelle,
- Une mauvaise organisation,
- Le manque de reconnaissance,
- Le manque d’équité,
- Une mauvaise ambiance de travail,
- Un management toxique ou inapproprié,
- Un faible contrôle sur son travail,
- Le manque de clarté des objectifs et des moyens,
- Les conflits d’éthique et de valeurs,
- L’insécurité de l’emploi
- …
Ces facteurs se corrèlent avec des traits de personnalité individuels comme :
- Le perfectionnisme,
- Le surinvestissement,
- L’incapacité à déléguer, à identifier ses limites, à dire non, à lâcher prise, à exprimer ou à soulager ses émotions,
- Le manque de confiance en soi
- …
Mais aussi avec des facteurs personnels comme :
- Les responsabilités familiales,
- Des problèmes de santé,
- L’isolement et la solitude affective,
- Des antécédents personnels et familiaux,
- …
Le burn-out professionnel ne touche pas seulement les employés, mais aussi les patrons, les entrepreneurs ou les étudiants, bien que l’on parle respectivement du burn-out des entrepreneurs et du burn-out scolaire.
Chez les entrepreneurs, les facteurs déclencheurs les plus fréquents sont la peur de l’échec, le syndrome de l’imposteur, l’obsession du détail ou la comparaison excessive.
Quasiment inconnu il y a quelques années, le burn-out est devenu en peu de temps le mal du siècle et touche d’année en année de plus en plus d’actifs. Selon une enquête, il toucherait 34% des salariés français, dont 13% seraient en burn-out “sévère” (soit plus de 2,5 millions de Français).
Le burnout parental ou maternel : lorsque s’occuper de vos enfants vire au surmenage
Le burn-out parental touche les parents surmenés et n’a donc aucun lien avec le travail. Si les deux parents peuvent en être victimes, les mères restent les plus concernées. Dans ce cas, on parle de burn out maternel.
Burn-out parental ou maternel, les conséquences sont identiques : épuisement physique et émotionnel du parent, détérioration de la vie de couple, détachement vis-à-vis de l’enfant
De nos jours, les pères et les mères travaillent toute la journée. Quand ils rentrent chez eux pour s’occuper de leurs enfants, ils doivent faire face à l’effet “double-journée”, ce qui peut s’avérer épuisant et stressant.
Les parents d’enfants en bas-âge ou en situation de handicap sont les plus enclins au burn-out, car leurs enfants demandent davantage d’attention.
Le rôle du parent “parfait” peut également être une source de stress et de surmenage. En effet, certains parents sont très exigeants vis-à-vis de leur progéniture et d’eux-mêmes : alimentation bio et maison, éducation positive, interdiction des écrans…
Il existe aussi le burn-out familial qui touche surtout les femmes qui gèrent tout au sein de la maison. Comme les enfants, le mari se repose sur son épouse qui assume tout au sein du foyer : tâches ménagères, courses, cuisine, éducation des enfants…
Le burnout émotionnel : lorsque une surcharge d’émotions vous pousse dans vos retranchements
Le burn-out émotionnel découle d’une surcharge d’émotions, d’une trop grande charge affective. Cette dernière correspond au cumul des émotions, des sensations, des sentiments et des intuitions. Or, notre “réservoir” individuel est plus ou moins profond et étanche pour supporter le trop-plein.
Le brown-out et le bore-out : deux types de surmenage qui découlent d’une perte de sens
Enfin, le brown-out ou bore-out sont deux maux comparables au burn-out.
Contrairement au burn-out qui découle le plus souvent d’une surcharge de travail, le bore-out correspond à l’ennui au travail, quand on a une sous-charge de travail. L’ennui, l’absence d’objectifs, de défis ou de stimulation peuvent aussi mener à l’épuisement moral et à une détresse psychologique. Les symptômes de cette pathologie peuvent être graves : dépression, crises d’épilepsie, suicide…
Le brown-out vient de l’anglais “baisse de tension”. Cela apparaît chez les personnes qui ne comprennent pas le sens des tâches qui leur sont attribuées qu’ils trouvent absurdes ou aux antipodes de leurs valeurs. Souvent, le brown-out conduit les salariés à la démotivation, à la lassitude et à la fatigue. Ces derniers cherchent des excuses pour ne plus aller travailler ou démissionner. Dans les pires cas, il arrive qu’ils se replient sur eux-mêmes, perdent toute leur confiance en eux, dépriment, subissent des troubles du sommeil ou de la digestion.
Que faire pour éviter le burnout naturellement ?
Pour éviter ou sortir naturellement d’un burn-out, la première chose à faire est d’améliorer son hygiène de vie :
- Savoir écouter son corps et ses limites,
- Adopter une alimentation saine et équilibrée,
- Limiter sa consommation d’alcool, de café et d’excitants en général,
- Pratiquer une activité physique modérée et régulière,
- Eviter les écrans et l’exposition aux réseaux sociaux,
- Privilégier les activités relaxantes,
- Dormir dès que la fatigue se fait sentir,
- …
Toutes ces astuces permettent de prévenir le stress, l’anxiété, la fatigue et le surmenage. Si vous ressentez des signes avant-coureurs du burn-out, n’hésitez pas à les appliquer pour éviter que la situation ne s’aggrave.
Diminuer votre charge mentale ou votre charge de travail
Le burn-out survient suite à une charge mentale ou de travail trop importante.
Quoi de plus naturel que de limiter ces charges pour prévenir stress et surmenage.
Ralentissez votre rythme de vie personnelle et professionnelle. Prenez du temps pour prendre soin de vous. Accordez-vous des temps de repos où vous ne sur-sollicitez pas constamment votre corps et votre esprit. Maintenez un bon équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, entre moments de labeur, de loisirs et de détente…
Lorsqu’un risque de burn-out est suspecté, il convient également d’en chercher les causes. Réduisez le rythme trop soutenu, éliminez de votre programme les petites tâches à l’origine de la sensation de surmenage. Les psychologues parlent de “lieux d’usure”.
En effet, si vous êtes à la limite du burn-out, il faut accepter votre condition le plus tôt possible. Prenez de la distance et de la hauteur pour identifier ce qui ne va pas et les causes de ce mal-être.
Afin d’éviter le burn-out sévère, vous devez prendre conscience du surmenage et ne pas être dans le déni. Plus vite, vous admettez qu’il y a un trop-plein, plus vite, vous pouvez prendre les choses en main pour inverser la tendance.
Lorsque votre source de stress est professionnelle, diminuez la charge de travail.
Dormir suffisamment : l’une des clés pour éviter l’épuisement
En toute logique, pour éviter le sentiment d’épuisement, il faut dormir suffisamment. Dès que vous vous sentez fatigué, n’hésitez pas à prendre un temps de repos.
Le sommeil est indispensable pour que votre organisme recharge les batteries et récupère tant sur le plan physique que mental.
Faites des nuits assez longues. Un adulte dort en moyenne 7 à 8h par nuit, mais les besoins varient selon chaque individu.
Veillez aussi à ce que votre sommeil soit réparateur et de qualité.
Les difficultés d’endormissement, les insomnies ou le sommeil perturbé sont des conséquences directes du stress qui doivent vous alerter et être surveillées. Si vous dormez mal trop fréquemment, vous pouvez adopter des solutions naturelles comme des cures de plantes apaisantes et sédatives : valériane, passiflore, griffonia, millepertuis, houblon…
Quand on suspecte un risque de burn-out, il importe de bien dormir, car le repos constitue l’une des clés de la guérison.
Manger sainement : une étape essentielle pour éviter de manquer d’énergie et mieux gérer le stress
Manger équilibré et sainement vous apporte tous les nutriments nécessaires pour être en forme physique et mentale. C’est de la nourriture que votre corps puise tonus et énergie. En revanche, une alimentation pauvre nutritionnellement engendre fatigue et baisse de moral. En effet, la flore intestinale est en étroite relation avec le système nerveux.
Privilégiez les aliments riches en vitamines, en minéraux et en oméga-3 pour combattre le stress et la fatigue, mais aussi booster vos performances physiques et intellectuelles. Le magnésium, les vitamines B et C, le fer et les oméga 3 sont des nutriments anti-stress.
Pour combattre le stress et améliorer votre équilibre nerveux, psychique et émotionnel, veillez à vos apports en magnésium. Vous en trouverez notamment dans les fruits secs, les céréales, les oléagineux, le chocolat et les fruits de mer. Les vitamines B6, B9 et B12 contribuent à la production d’hormones anti-dépressives telles que la dopamine et la norépinéphrine. Quant aux oméga 3, présents dans les poissons gras, les oléagineux et les huiles végétales, ils possèdent aussi des propriétés anti-dépressives.
Ainsi, on conseille aux personnes victimes de burn-out de surveiller et de modifier leur alimentation. Bien qu’il n’existe pas de régime miracle, certains aliments peuvent vous aider à maintenir le cap. Par exemple, le chocolat, riche en magnésium, en vitamines B et en antioxydants, stimule la production d’endorphines, les hormones du bien-être. Les féculents aident à vaincre les coups de fatigue et apportent du tryptophane, un acide aminé essentiel qui favorise la sécrétion de sérotonine, hormone du bonheur. Les fruits et légumes vous procurent vitamine C et antioxydants, alors que les produits laitiers, riches en tryptophane et en calcium, sont propices à la détente et au sommeil. Pleins de vitamine B9, les fruits oléagineux comme les noix, sont idéaux pour vaincre et éviter le stress. Enfin, les légumineuses, riches en vitamine B9 et magnésium, aident à calmer le stress, l’anxiété et la fatigue.
Si vous ressentez le besoin d’un rééquilibrage alimentaire, pensez à la spiruline en paillettes qui possède une composition nutritionnelle exceptionnelle.
Anticiper les changements de saison : se supplémenter pour mieux supporter ces moments charnières sensibles
Les changements de saison sont éprouvants pour votre organisme et le moral. Si le burnout existe à toutes les saisons, les risques de manifestation lors d’un changement de saison, notamment lors du passage à l’hiver, sont plus élevés. En effet, lors de ces périodes charnières, notre organisme est plus affaibli. De plus, l’ensoleillement et la luminosité diminuent. Le déficit de lumière a tendance à fragiliser le moral et le sommeil.
Afin d’éviter toutes les répercussions dommageables des changements de saison, propices à la fatigue, au stress et à la baisse des défenses immunitaires, n’oubliez pas les cures de compléments alimentaires. Retrouvez, dans cet article, les 10 meilleurs compléments alimentaires naturels les plus efficaces.
Pour vous apporter le tonus nécessaire aux changements d’heure et de climat, n’hésitez pas à faire une cure de phycocyanine ou de notre combo phycocyanine et cuivre. Notre phycocyanine liquide, extraite à froid et sans solvant de notre spiruline, constitue une véritable source de bien-être aux propriétés scientifiquement prouvées.
Faire du sport : un bon moyen de relâcher les tensions et de libérer des endorphines
Pratiquer une activité physique contribue également à relâcher les tensions, à évacuer le cortisol, l’hormone du stress et à stimuler la production d’endorphines, les hormones du bien-être. Le sport agit tel un antidépresseur naturel qui favorise la régulation de l’humeur et du stress. De plus, il permet de mieux dormir et de développer sa confiance en soi.
Pour être bénéfique, vous devez faire du sport de manière modérée et régulière, environ 20 minutes, 3 fois par semaine. Au contraire, une activité trop intense peut causer du stress et un déclin du système immunitaire. D’ailleurs, le burn-out pourrait être l’une des conséquences du surentraînement.
Nous vous recommandons la pratique de sports cardio comme la course à pied, le cyclisme et la natation. N’hésitez pas non plus à privilégier les activités douces et relaxantes telles que la marche à pied, le yoga et la méditation. Favorisez également les exercices de respiration pour mieux contrôler vos émotions, maîtriser le stress et réguler vos tensions cardiaques. Enfin, préférez pratiquer votre activité en plein air pour faire le plein de vitamine D.
Retrouvez, dans cet article, les meilleurs sports anti-stress.
Préférer des alternatives naturelles douces aux excitants comme la caféine
Quand on a un coup de mou, on a tendance à boire davantage de café. Or, la consommation de caféine permet seulement de camoufler les effets de la fatigue, mais n’apporte aucune solution pérenne. On se croit moins fatigué, mais on ne l’est pas. De plus, l’excès de caféine accroît le stress. On se retrouve ainsi dans une spirale infernale.
De manière générale, évitez les excitants. Préférez les alternatives naturelles et plus douces à la caféine. Découvrez ici notre article sur les meilleurs substituts naturels au café.
Limitez votre exposition aux réseaux sociaux
De plus en plus, on entend parler du burn-out des réseaux sociaux.
Sans en arriver jusque-là, les écrans et l’exposition aux réseaux sociaux sont source de stress et de servitude.
Les influenceurs affichent une vie parfaite et heureuse, peu révélatrice de la vie normale. Ainsi, on a tendance à se comparer et à se trouver nul.
Pour ceux qui postent sur les réseaux sociaux, il y a aussi le stress de toujours avoir l’air parfait, sans compter la tyrannie des algorithmes.
En somme, les réseaux sociaux nous soumettent à une pression sociale de laquelle on se passerait bien.
Se tenir à l’écart de l’alcool : une fausse bonne amie qui peut vous envoyer en dépression
Comme le café qui dissimule la fatigue, l’alcool camoufle les problèmes. On les oublie le temps d’une soirée.
Néanmoins, quand on se sent fragilisé, il est primordial de se tenir à l’écart de l’alcool ou du moins d’en limiter sa consommation.
Effectivement, sa consommation peut aggraver les symptômes d’un burn-out léger et vous conduire vers un burn-out sévère, une dépression ou bien sûr l’alcoolisme.
Sans compter que les addictions comptent parmi les symptômes du burn-out. Il est rapide de se retrouver dans un cercle vicieux quand on a le moral à zéro !
Que faire si vos symptômes de burnout ne s’améliorent pas ?
Consulter un médecin pour lui faire part de vos symptômes et éventuellement vous faire arrêter
Vous avez ralenti le rythme, vous êtes reposé, avez adopté une routine saine, mais ne voyez aucune amélioration ? Nous vous conseillons de ne pas laisser traîner davantage et de consulter votre médecin généraliste.
En effet, seul votre médecin pourra vous aider à identifier la source du problème et mettre en place une prise en charge adaptée pour diminuer les conséquences de certains troubles : conseils et traitements médicamenteux.
S’il s’agit d’un burn-out professionnel, il pourra vous prescrire un arrêt de travail, souvent indispensable pour se remettre sur pied. La durée de l’arrêt varie entre quelques jours et plusieurs mois selon la sévérité du burn-out.
Consulter des spécialistes de la santé mentale et du burnout pour traiter votre surmenage et éviter les récidives
N’oubliez pas que le burn-out peut mener à la dépression, une pathologie plus grave et longue à prendre en charge. N’attendez pas avant de vous faire accompagner par un psychiatre qui confirmera ou infirmera le diagnostic de votre médecin traitant. Il vous orientera sur une prise en charge psychothérapeutique et/ou vous prescrira un traitement médicamenteux.
Les thérapies comportementales et cognitives (TCC) permettent notamment de traiter le burn-out et les troubles émotionnels liés, d’identifier précisément les facteurs déclencheurs et de mieux connaître ses limites. Ainsi, vous pouvez mettre en place de nouvelles habitudes pour vous soulager, mais aussi éviter les risques de récidives.
Conclusion
Chaque année, nous sommes de plus en plus nombreux à souffrir de burn-out en France. Si sa forme la plus répandue est l’épuisement professionnel, le burn-out est pluriel et revêt différentes formes : professionnel, bore-out, brown-out, scolaire, parental, familial, émotionnel…
Peu importe la forme, les conséquences restent plus ou moins les mêmes avec des symptômes d’ordre émotionnels, psychiques, physiques et cognitifs.
Si une bonne hygiène de vie peut suffire à se remettre sur pieds ou à éviter le surmenage, les formes les plus sévères nécessitent une prise en charge médicale. En cas de doute, il est préférable de consulter votre médecin traitant.
Pour vous apporter tonus physique et mental, n’oubliez pas les cures de fond de phycocyanine ou de spiruline !